Métamorphose – Principes universels

Une technique du toucher, un art de vivre de Janick Noverraz.

Janick Noverraz nous présente la technique de la métamorphose, une technique du toucher pas tout à fait comme les autres. Ce livre peut sembler ne s’adresser qu’à des thérapeutes mais en fait, pas seulement. Car pour le praticien qui utilise cette technique, elle est aussi un art de vivre, comme nous le dit le titre. Ce qui fait la particularité de cette approche n’est pas la technique elle-même, mais l’attitude du praticien, qui n’attend pas de résultat particulier de sa séance. Il ne s’agit pas de guérison, mais de métamorphose. « Le papillon n’est pas une chenille guérie », nous dit l’auteure…
Janick Noverraz pratique depuis longtemps cette approche, fondée en 1979 par Gaston Saint-Pierre. Tout en travaillant avec le toucher sur des zones réflexes du corps qui reflètent la période de gestation, il réalise que tout ce qu’il fait est basé sur l’un des grands principes universels, qui est que tout reflète tout. Il va retrouver ces lois qu’il vit intuitivement dans sa pratique dans le Kybalion, l’enseignement d’Hermès Trismegiste. Il appelle cette technique « metamorphic technique », en français, technique de la métamorphose.
La métamorphose, c’est la transformation inhérente à toute vie, le mouvement vers la prochaine étape de son développement. C’est le passage d’une forme à une autre, sans retour en arrière possible, c’est la disparition d’une forme qui permet l’émergence d’une autre forme. Cette transformation implique de passer par le vide, par la mort de notre niveau de conscience actuel.
Concrètement, le praticien va effleurer des zones précises des pieds, des mains et de la tête, sur lesquelles se projettent la période de gestation. Cependant, il ne s’agit pas de thérapie, ni de soin, ni de guérison. Un jour, Gaston Saint-Pierre prend conscience que la force de vie chez une personne ne peut être ni stimulée, ni réveillée : elle EST. C’est pourquoi sa technique accorde une grande importance au détachement, qu’il définit par : « Noter les faits, reconnaître leur présence, les laisser être ». Ne rien vouloir guérir, ne rien vouloir changer. Une séance de métamorphose n’a ni but, ni direction. Seule le mouvement de vie du sujet sait ce qu’il est prêt à transformer. « La séance ne va pas provoquer la transformation, elle offre un environnement à un mouvement de vie qui est déjà là ». On ne sait donc pas sur quoi la séance va agir, ça peut être quelque chose de complètement différent de ce qui a amené la personne à consulter. Ce « laisser être » manifeste les changements naturellement et avec aisance. Lorsque la chenille se transforme en papillon, le mouvement est naturel et ne demande aucun effort. « Aussi longtemps qu’il y a un effort pour aller dans une direction particulière, le profond mouvement de transcendance est bloqué. »
Cette posture de détachement qu’adopte le praticien lors d’un séance est aussi une attitude de vie qu’on peut utiliser à chaque instant. Pour Janick Noverraz, « Peu à peu, cette attitude précieuse, nous éprouvons le besoin de l’accueillir dans la vie quotidienne, dans le domaine de relations comme dans le domaine des perceptions ». En ce sens, ce livre peux inspirer chacun de nous pour aborder ses propres métamorphoses.De quoi nous ouvrir de nouvelles perspectives sur le chemin de nos propres transformations !

« Plus nous nous alignerons avec le dynamisme des principes universels, moins nous serons à la merci des circonstances. »

« Lorsque le praticien effleure un pied, il est conscient d’être en contact avec une totalité… Il sait que les trois aspects de la personne (physique, émotionnel, mental) sont le reflet d’un autre domaine, celui de l’unité,
du non manifesté, de tous les potentiels,
hors des notions de temps, d’espace et de forme. »

Editions Aluna, 155 pages, paru le 12 juillet 2022
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